Aestiam : « Même la période de confinement a été créative »
Arcanes Patrimoine tient à mettre en avant les propos d’Alexandre Claudet, le président d’Aestiam, recueillis par Pierre-papier.fr.
Désormais à la direction d’Aestiam (société de gestion anciennement appelé Foncia Pierre Gestion), depuis quelques mois à la suite de son rachat, Monsieur Claudet, se confie.
Aestiam
Aestiam, c’est une société de gestion qui est plus que trentenaire. Et dont les actifs se sont constitués au fil du temps. Ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir un patrimoine extrêmement qualitatif.
Aestiam, c’est une société de gestion qui faisait certainement envie à beaucoup… Parce que c’est une belle endormie. Avec du potentiel. C’est une structure qui s’est constituée doucement, au fil du temps, avec des actifs de qualité.
Le challenge des derniers mois ?
Le challenge, en fait, c’est d’arriver à « poser » la marque Aestiam dans le monde des professionnels du patrimoine. Mais aussi d’optimiser la gestion des SCPI. Notamment dans un contexte qui est un petit peu « chahuté » aujourd’hui. Pour cela, il a fallu « restaffer » la structure. A la fois sur la partie développement commercial, avec, maintenant, une direction du développement justement qui marie à la fois les équipes commerciales, le marketing, et le service client. Et de l’autre côté, au niveau des actifs, le recrutement récent d’une directrice des investissements et des arbitrages. Ainsi qu’un directeur du fund management.
Comment qualifier cette période ?
C’est une période qui, pour nous, a été extrêmement créative. Même la période de confinement a été créative. Si on veut voir le verre à moitié plein, je dirais même que cela a pu être une chance… Parce que changer de nom, changer d’identité visuelle, mettre en place de nouveaux outils, de nouveaux services, c’est quelque chose de compliqué. Or, souvent, l’opérationnel et le commercial prennent le dessus. Mais pendant cette période, tout le monde s’est concentré pendant 2 mois sur ce changement de marque, sur cette création d’outils. Et je pense qu’en 2 mois, nous avons fait des petits miracles. Peut-être des choses que l’on n’aurait jamais faites autrement. Si nous n’avions pas eu cette période de confinement.
Les SCPI, touchées par la crise ?
La crise, c’est une épreuve pour les SCPI. Mais c’est une épreuve, finalement, pour toutes les catégories d’actifs. Et, s’il est vrai que les SCPI ont un peu souffert en termes de loyer, finalement, on s‘aperçoit que ce sont des produits, des véhicules qui sont extrêmement résilients. Aujourd’hui encore, il y a une confiance des épargnants et des professionnels du patrimoine envers ces véhicules. Alors, des mutations, est-ce qu’il y en aura ? Des évolutions, certainement. Maintenant, je ne m’attends pas à des changements particulièrement violents au niveau des SCPI.
Vos atouts, face à la concurrence ?
Notre chance, notre force, certainement, c’est d’avoir des SCPI patrimoniales. Nos SCPI n’apparaissent peut-être pas comme les plus gros véhicules du marché. Puisque leurs capitalisations tournent autour des 400 millions d’euros. Mais, du fait qu’il s’agit de SCPI qui ont été constituées au fil du temps, elles détiennent plutôt des petites lignes, des petits actifs. Leur mutualisation n’a absolument rien à envier aux plus gros véhicules du marché. Cela nous permet de rester compétitifs. Notre stratégie, pour les mois qui viennent, c’est de faire croître ces fonds. Mais en restant sur des tailles d’actifs de 5 à 15 millions d’euros à peu près.
Et la recette, pour gagner ?
La recette pour gagner, c’est bien sûr d’avoir des véhicules performants. C’est également d’apporter du service. Puisque, finalement, sur un marché très, très concurrentiel, la différence se fait sur la qualité des véhicules, mais aussi sur le service apporté. Je crois aussi à la confiance et à la transparence. La transparence, c’est un maître mot pour Aestiam. A la fois vis-à-vis des épargnants. Et vis-à-vis des CGP.
Crédits / sources : Pierrepapier.fr